A l'heure où le silence est d'or quant aux (véritables) ambitions de chacun, Alain Lebeau n'entend pas user de la langue de bois. Il clame qu'il « faudra compter avec le Soissons FC cette saison ». Détermination pour un stratège qui espère ainsi concrétiser « deux années de travail » au sein d'une formation qui « poursuit sa mutation ».
Après avoir façonné cette équipe, il souhaite dorénavant tirer les fruits de sa persévérance. « Lorsque je suis arrivé, lorgner vers la DH se déclinait, en accord avec le président, sur trois exercices », explique celui auquel ce challenge semble tenir à cœur.
Un seul objectif en tête
Au chevet d'une structure moribonde, il s'était aussitôt investi afin de lui redonner un coup de jeune. « Par renforts successifs », argumente-t-il comme pour faire taire les critiques qu'il tacle sans, pour autant, se réfugier derrière de quelconques excuses.
Nullement épargné par les « tracas du quotidien et les bobos de certaines pièces maîtresses », l'ex-Uséliste a également été confronté à une « approche différente du football ». Il pointe aussi un « manque d'investissement chronique et parfois persistant » dans le club.
S'appuyant sur l'esprit de corps entrevu en fin de saison dernière, surtout à l'extérieur, il attend plus de constance de son groupe pour parvenir à ses fins dans une poule de PH très relevée où le Soissons FC essaiera de retrouver son statut d'antan.
« Le recrutement a été soigneusement étudié pour que les joueurs sollicités répondent à nos attentes et adhèrent à ce projet »
Le mentor soissonnais attend donc aujourd'hui… un retour sur investissement. Tandis que d'autres paieraient cher pour (re)voir enfin le SFC sur les bons rails.