Mis a l'essai depuis la reprise de l'entraînement saint-quentinois le 22 juillet, Amat M'Bengue sera fixé sur son sort demain soir, à l'issue du match amical OSQ-Soissons programmé à La Ferté-Chevrésis (19 heures).
Auteur de deux buts lors des deux premiers matches de préparation, l'avant-centre a marqué des points auprès du staff saint-quentinois et l'entraîneur Eric Sauvage.
Celui-ci s'avoue séduit par « son efficacité, c'est une évidence, mais aussi par sa participation au jeu et sa polyvalence ». Seul bémol à cette idylle naissante, le secteur offensif des Axonais apparaît déjà bien étoffé au point que certains éléments n'ont pu être testés au cours des deux premiers rendez-vous estivaux - 1-2 contre Tinqueux, 3-1 face à Maubeuge.
Intéressé, Sauvage se demande dans quelle mesure l'OSQ serait prêt à fournir « un effort supplémentaire… et voir si Amat peut en faire autant ».
« Arrière gauche, je connais bien aussi »
Amat ne s'en fait pas trop. En provenance de Chartres, il ne cache pas sa satisfaction : « La ville, j'aime bien et ici, j'ai pu retrouver quelques potes comme Romanjko avec qui je jouais à Guingamp il y a huit ans et Osaje, que je connais depuis plus longtemps encore et qui est à l'origine de mon essai ».
Logé par ce dernier qu'il connut au lycée, M'Bengue, actuellement au chômage, reste pour l'instant basé à Chartres.
« Je pense que le club n'aura pas trop d'efforts à fournir pour me conserver. Je suis assez séduit pour rester mais habiter à trois heures, c'est trop. Là, j'espère que je pourrais être aidé ».
Une fois le cas M'Bengue tranché, l'OSQ aura alors bouclé son recrutement en vue du premier rendez-vous officiel de la saison, prévu le 30 août à Cambrai. « Sauf si on a une grosse opportunité au poste de latéral gauche », nuance Sauvage.
Latéral gauche, c'est justement un poste qu'a déjà fréquenté… Amat M'Bengue. « J'ai aussi joué au milieu et je n'aime pas du tout mais arrière gauche, pas de problème, je connais bien aussi ».
Dans ces conditions, difficile d'imaginer que M'Bengue et l'OSQ ne choisissent pas de prolonger l'aventure.
Source : L'union