Benjamin Lorain s'est fait un nom à Laon, surtout lorsqu'il était associé à Vincent Koffmann (vingt buts chacun en moyenne). Depuis l'implosion de l'USL, Benjamin Lorain a passé une demi-saison à Roye en traînant une blessure et un an et demi à Chauny avec plus de bas que de hauts.
L'instituteur (son métier) aimerait rendre une meilleure copie à Saint-Quentin. Eric Sauvage mise sur un retour au premier plan de l'attaquant. La balle est dans le camp du joueur.
Comment avez-vous vécu l'après Laon ?
« Ce fut difficile… Sur un plan purement football, je n'ai pas fait grand-chose d'intéressant. A Roye, je suis arrivé motivé par le challenge du CFA2 et une blessure a mis toutes mes intentions par terre. L'éloignement pour m'entraîner m'a contraint à me rapprocher de Chauny.
Je fais abstraction sur la première demi-saison parce que j'avais toujours des soucis physiques. L'an passé, je considère avoir manqué de temps de jeu au meilleur niveau pour me distinguer. La formule de Frédéric Baudin ne me convenait pas ».
Pourquoi avez-vous choisi l'OSQ ?
« Déjà au mercato d'hiver, le coach m'avait appelé. Eric Sauvage, toujours intéressé par ma venue, m'a convaincu. Il m'a montré une réelle envie de me recruter.
J'espère que je ne le décevrai pas. Avec des copains et ex-coéquipiers comme Mathieu (Perlot), Loïc (Samour) en plus de Jérémy (Romanjko), mon adaptation va être facilitée. »
Vous croyez-vous capable de revenir au premier plan ?
« Rebondir sous un nouveau maillot, c'est mon objectif, une vraie volonté. Si j'ai la confiance de tous, entraîneurs et partenaires, cela va me faire gagner en capital confiance.
Il faut que, mentalement, je sois bien dans ma peau. Si beaucoup d'équipes dans ce championnat affichent des prétentions, j'ai personnellement signé ici pour les aider à monter. J'espère prendre un nouveau départ. »
Source : L'Union